La sociologie du changement
Kurt Lewin (1951) s’intéresse à la dynamique des groupes. Il met en évidence le fait que la résistance au changement provient de l’attachement des individus aux normes du groupe et conclut sur la nécessité de travailler sur ces normes, de les faire évoluer pour autoriser des changements « collectifs ». LES CAUSES DE RESISTANCE- Les causes individuellesKotter et Schlesinger (1979) identifient quatre causes : l’intérêt individuel lié à « l’esprit de clocher » (« parochial self interest ») le manque de confiance et la méconnaissance des intentions de changement en liaison avec leur expérience passée du changement. la peur de ne pas être capable de développer les compétences et les comportements nouveaux attendus le décalage d’évaluation du processus de changement avec les initiateurs du projet ou le responsable hiérarchique Selon Kanter (1985) la résistance au changement est basée sur : la perte de contrôle la trop forte incertitude le manque d’information les coûts de confusion et la simultanéité du changement le sentiment de perdre la face, vis-à-vis principalement de leurs pairs, et d’être stupide par rapport aux actions ou positions passées Nous pouvons également faire référence à l’approche systémique de Michel Crozier et assimiler le changement à une génération d’incertitudes et donc de perte de maîtrise des informations, donc de pouvoir, des membres de l’organisation, qui limite leur jeu d’acteur et partant, augmente leur volonté stratégique individuelle de résistance.
Le changement est perçu comme une sorte d'abus de pouvoir de la direction.- Les causes organisationnellesIl semble que les structures, la culture,