La souveraineté nationale
La souveraineté de l’Etat c’est le fait que l’Etat se soit affirmé comme souverain, c'est-à-dire qu’il détient le monopole du commandement politique sur un territoire donné.
La souveraineté dans l’Etat, quant à elle, est détenue par une ou plusieurs personnes dans l’Etat. Elle permet d’identifier la forme du régime. Si elle est détenue par une personne, c’est une monocratie ; si elle est détenue par un groupe de personne, c’est une oligarchie ; enfin si elle est détenue par le peuple c’est une démocratie. En France, la souveraineté est aujourd’hui détenue par le peuple.
Historiquement, en France particulièrement, la notion de souveraineté a beaucoup été revisitée au fil du temps. Cette notion se retrouve pour la première fois, au 16ème siècle, sous l’absolutisme, avec Jean Bodin qui la théorise dans son ouvrage, les Six Républiques. Il en donne, par ailleurs, une définition « la souveraineté est le pouvoir de commander et de contraindre sans être ni commandé ni contraint ». Avec la révolution, la notion de souveraineté va doublement évoluer. Deux théories opposées apparaissent : celle de la souveraineté nationale avec Sieyès et celle de la souveraineté populaire avec Rousseau. La souveraineté nationale est celle qui accorde la souveraineté à la Nation (qui est une communauté d’hommes unis les uns aux autres par une même histoire, une même culture). A contrario, la souveraineté populaire fait, du peuple, le dépositaire de la souveraineté. Ces deux théories sont la source de notre souveraineté actuelle : une