Dissertation : l’expression de la souveraineté populaire et nationale sous la Vème République.

La souveraineté est un terme depuis bien longtemps difficile à définir, il est confus et complexe, il interagit dans tous les domainse de notre société et depuis toujours. En effet, dans la langue française cette notion reste chaotique, puisqu’elle désigne aussi bien le pouvoir suprême de l’Etat, soit la supériorité de l’Etat face à tout autre entité interne, comme l’Eglise par exemple, et n’est soumis à aucune autre entité extérieure. C’est de fait l’équivalent de la souveraineté internationale. En outre, cela peut être également la puissance d’un organe au sommet de toute la hiérarchie qui n’est soumis à aucun contrôle, et dont son pouvoir est créateur de droit, c’est la souveraineté parlementaire qui aurait pris sa force dans une Constitution répartissant subjectivement les pouvoirs. C’est aussi ce que l’on nomme souveraineté nationale puisque dans ce cadre, la nation détenteur de la souveraineté l’a remise par le biais d’élection à des représentants de celle-ci. Dans ces cas, la souveraineté n’appartient qu’a une seule et unique institution au risque d’entraîner l’anarchie entre les détenteurs du pouvoir.
De plus, elle peut symboliser le titulaire légitime de la puissance étatique, c’est-à-dire celui qui a « le pouvoir de faire et d’abroger les lois, de déclarer la guerre et de conclure la paix, connaître et juger directement ou indirectement tous les procès, élire tous les officiers, les magistrats et conseillers », selon Hobbes. C’est donc l’ensemble des pouvoirs dont dispose l’Etat, on peut alors la répartir entre diverses autorités, que le peuple a choisi. Ainsi on est dans le cas de la souveraineté populaire, chaque résidants sur le territoire français est détenteur à part égal de la souveraineté, mais il ne peut l’exercer seul de fait il le remet entre les mains d’Hommes, mais « le peuple se réserve toujours le pouvoir souverain d’abolir le gouvernement