Document 1 hénomène de « l’extase du coureur », En 1984, des médecins américains ont étudié le p eurs entraîneurs : sensation de bien-être souvent décrit par les sportifs de haut niveau et l ue (impression de force mentale). « Ce physique (atténuation de la douleur) et psychologiq ouve de bonnes sensations », précise n’est que lorsque je suis très concentrée que j’épr n 1999. « Au terme d’une demi- Christine Malle, championne de France de marathon e j’ai l’impression de me renforcer heure de course, j’ai une sensation de libération, ent. » intérieurement. Toutes mes idées noires s’évanouiss : Document 2 ines endogènes », c’est-à-dire des Les endorphines sont des molécules dites « morph ructure moléculaire proche de celle des molécules produites par l’organisme et ayant une st es situations de stress psychologique ou opiacées. Elles sont libérées par le cerveau dans l l’exercice physique : « La quantité physique et de façon significative pendant et après t cinq fois les valeurs de repos 30 à 45 d’endorphines augmente pendant l’exercice et attein
Jean-Pierre Voignier, médecin minutes après l’arrêt de l’effort », précise le Dr irectement lié à l’intensité et à la durée physiologiste du sport. Le taux d’endorphines est d ue pratiquée. Le Dr Jean-Claude Jouanin, de l’exercice, mais aussi au type d’activité physiq service de santé des armées de Brétigny- chercheur à l’institut de médecine aérospatiale du moins sujets au stress que les non sur-Orge, précise que « les sportifs réguliers sont sportifs. L’effet anxiolytique
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reconnu de la morphine s’applique également aux endorphines ». ue la morphine, largement utilisée en Les endorphines possèdent les mêmes propriétés q médecine pour ses effets antalgiques
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sur . « Elles agissent de façon identique, en se fixant sion des signaux douloureux et réduisent des récepteurs spécifiques qui bloquent la transmis éric Brun, endrocrinologue à l’hôpital la sensation de