La technique rend-t-elle heureux ?
Définition
Réinsertion : Agir pour que quelqu’un puisse se réadapter à la vie sociale.
A) Quels sont les moyens mis en place dans les centres de détention pour faciliter la réinsertion des détenus ?
Pendant leur détention, les prisonniers ont la possibilité de travailler dans des ateliers ou aux services généraux (nettoyage des locaux,...). Ils peuvent aussi suivre des formations rémunérantes. Tous les détenus sont autorisés à travailler (sauf les plus dangereux) mais ce n’est pas obligatoire. Les travailleurs ne nécessitent pas de qualification particulière pour assurer leurs emplois car ce sont des travaux assez simples (confection de cintres, confection de pots pourris). Leur travail est bien entendu rémunéré, sept à onze euros par jour et ceux qui suivent des formations rémunérantes sont payés 120 euros. Ces salaires représentent 45 % du SMIC (Salaire Minimum d’Insertion Professionnelle) de l’extérieur, ce qui est un avantage pour les entreprises qui les emploient puisqu’elles les payent beaucoup moins que les travailleurs non qualifiés de l’extérieur et qui se retrouvent donc au chômage. Par contre dans les ateliers, les détenus sont payés à la tâche. Ces revenus sont placés sur des comptes nominatifs dans le service de comptabilité de la prison qui les gèrent. Ce compte est divisé en trois parties : 10 % du revenu est consacré aux parties libération (c’est à dire que l’argent placé ici ne sera rendu au prisonnier qu’à sa sortie de prison) et parties civiles (destiné à rembourser les dommages et intérêts aux victimes). Le reste du revenu est mis à la disposition des détenus pour qu’ils puissent s’acheter ce dont ils ont besoin à la cantine. Des stages rémunérés sont aussi mis en place dans le but de préparer leur sortie de prison : apprendre à rédiger un CV (Curriculum Vitae), définir un projet... les formateurs donnent aussi un maximum d’informations sur les métiers qui intéressent le plus les détenus. Les détenus