La théorie comportementale
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I. ORIGINE DE LA THEORIE
1) La rationalité limitée
2) L’école des conventions
3) Les auteurs
II. LA THEORIE COMPORTEMENTALE
1) Principes de base
2) Cas de la firme
3) Résolution de conflits
III. CRITIQUE DE LA THEORIE
1) Intérêt
2) Limites
3) Propositions
CONCLUSION
INTRODUCTION
La notion d’organisation est probablement une des notions les plus difficiles à cerner. Au cours des siècles un ensemble de théories se rattachant à des courants différents ont été élaborées dans des domaines aussi divers que la sociologie, la psychologie, les sciences de la décision ou l’économie afin de permettre la meilleure approche possible des organisations. Ainsi l’école classique, à travers des auteurs tels que TAYLOR, FORD, FAYOL et WEBER, a mis en avant entre 1900 et 1930, la volonté de mettre de l’ordre dans les organisations par l’établissement de règles strictes. Ceux-ci ont été les précurseurs de ce que nous appelons aujourd’hui « Gestion des Ressources Humaines ».
Une autre approche revêtant un aspect beaucoup plus managérial regroupe les théories de la contingence structurelle, la structure des organisations de Mintzberg, de même que la théorie de la décision. C’est à cette dernière qu’appartient la théorie comportementale qui fait l’objet de cet exposé. La notion de prise de décision, élément central dans la gestion des organisations, a fait couler encre et salive sans manquer de laisser une brèche d’insuffisance. CYERT et MARCH par la théorie du comportement, choisissent d’y porter leur réflexion tout en s’inspirant des travaux de leurs prédécesseurs.
Quelle est la source d’inspiration de cette théorie ? Que stipule-t-elle ? Et quelle appréciation en fait-on ? Notre présentation s’articule successivement autour de ces questions.
I. ORIGINE DE LA THEORIE
1. La rationalité limitée
Développée