Les cercles vicieux de la bureaucratie
Pendant un certain temps, des personnes ont "créé" des entreprises, embauché des personnes sans "théorie" à proprement parler mais cependant avec des théories implicites (influence des organisations comme l'armée, l'église, etc…).
Les "créateurs" d'entreprise venaient avant tout :
de la technique : vision de la "machine",
des finances.
Puis, au 19ème siècle, des personnes telle que BOBBAGE (1830) se posent la question de "rationaliser" l'organisation : par exemple sur les questions d'embauche de personnes spécialisées sur un travail.
TOWN, américain, a été le premier à dire que l'organisation était aussi importante que la technique.
Puis un américain nommé Frédéric Winslow TAYLOR ("Direction Scientifique des Entreprises" - 1911) propose une démarche scientifique destinée à être appliquée aux organisations (le taylorisme se développe à partir de la 1ère guerre mondiale).
Il propose d'analyser toutes les tâches de la production dans leur plus petit élément (décomposition des gestes de chaque ouvrier) pour, si possible, augmenter la productivité et standardiser les gestes : un geste par ouvrier.
Cette méthode est destinée à augmenter :
- les salaires puisque ceux-ci sont payés au "rendement",
- la production (celle-ci double effectivement en trois ans).
Toutefois, cette méthode va montrer ses limites puisque les ouvriers, à un moment donné, vont s'apercevoir qu'elle est à "double tranchant" et qu'il ne faut pas trop produire (problème des "planchers" définis par les dirigeants), ils vont donc se limiter mutuellement (phénomène de groupe).
1°) L'organisation comme une unité formelle et technique
organisation technique : postes,
décisions : on "naît" chef.
Selon cette vision, les personnes travaillant dans l'entreprise représentent des "agents" de cette entreprise (comme les machines par exemple).
Les concepts propres au Taylorisme :
chefs = hiérarchie formelle
autorité =