- La transfection biologique. C’est par les propriétés des bactéries que l’on réalise la transfection biologique. Cette méthode est plus naturelle que celles que nous avons développées précédemment. Elle se déroule en cinq étapes très précises. * 1ère étape : On introduit, tout d’abord, le gène étranger dans un plasmide (ADN bactérien). On utilise pour cela différentes enzymes, notamment la ligase ou une enzyme de restriction qui agit de la même maniè-re. Sous son action, l’ADN est incorporé dans le plasmide lui conférant ainsi de nouvelles caractéristi-ques. C’est alors que l’on obtient un plasmide génétiquement modifié comprenant le gène étranger. * 2ème étape : Ensuite, on transfère ce plasmide dans une bactérie, provenant en général de l’espèce Escherichia coli. Des colonies sont cultivées pour préparer une plus grande quantité de plasmide à injecter, car ces bactéries se reproduisent rapidement et permettent donc d’avoir une plus grande quantité de plasmide transformé, lui conférant ainsi des caractéristiques du gène étranger. * 3ème étape : Cette troisième étape a pour but de sélectionner les bactéries Escherichia coli qui ont été modi-fiées : cette étape n’est autre qu’une vérification. Ayant intégré le plasmide, les bactéries possèdent donc le gène étranger, mais également un gène de résistance à un antibiotique particulier. Donc, en pla-çant les bactéries transformées génétiquement dans un milieu de culture contenant cet antibiotique, elles seront les seules à se développer dans ce milieu ci, les autres bactéries, n’ayant pas intégré le plasmide correctement, seront atteintes par l’antibiotique et ne pourront donc pas se développer. Il ne reste donc, à la fin de cette étape, plus que les bactéries ayant intégré le plasmide, les autres ayant dépéri. * 4ème étape : On transfère tout d’abord le plasmide de la bactérie Escherichia coli à une autre bactérie Agro-bacterium tumefaciens par choc thermique ou conjugaison. En effet,