La verticalité

378 mots 2 pages
qsqFCQuand l'idéalisme antique se contentait de valoriser d'une façon ou d'une autre l'intelligible du monde, les penseurs de l'époque moderne ont poussé parfois très loin la logique de cette relativisation de la réalité sensible. Au cours du temps, d'idéalisation en renforcement de la subjectivité, le crédit en l'extériorité du monde s'est réduit comme une peau de chagrin et l'idéalisme moderne résiste faiblement à la tentation de nier l'"altérité" de la réalité, qui est réduite dans sa totalité à de l'intelligible.

Descartes, idéalisme problématique (idéalisme empirique, selon Kant) : la pensée est la réalité la plus évidente, la réalité du monde extérieur est problématique. Seul Dieu peut nous la garantir. Leibniz, idéalisme monadique : les substances sont spirituelles, et Dieu établit une harmonie entre elles. Berkeley, idéalisme immatérialiste : la matière est une fiction ontologique. Berkeley considère que la conscience attribue par erreur une objectivité à ce qui n'est qu'une production idéale. Cette doctrine nie donc que l'on puisse connaître le monde extérieur tel qu'il est puisqu'il n'existe pas en soi mais seulement dans la pensée. Une formule célèbre la résume : "Être, c'est être perçu ou percevoir." (Traité sur les principes de la connaissance humaine, 1710). Kant, idéalisme transcendantal : limitation de la raison, distinction entre phénomène et noumène, c'est-à-dire entre l'expérience que nous pouvons atteindre, et la chose en soi qui nous est inconnue. Là encore, il n'y a pas d'idéalisme au sens strict, la position de Kant étant plus nuancée (Kant s'opposant par ailleurs à l'idéalisme pur) : la seule réalité connaissable est phénoménale, donnée dans le cadre transcendantal de l'espace et du temps (idéalisme transcendantal), mais seule l'expérience fournit un matériau valide pour la connaissance (réalisme empirique). Schopenhauer, idéalisme volontariste : le monde est à la fois ma représentation, et un principe non

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