La vie
* nature : 1° L'inné par opposition à l'acquis (nature opposée à culture, ou chez les anthropologues anglo-saxons nature opposée à nurture); 2° Essence, ensemble des propriétés qui caractérisent un objet ou un être (la nature de l'homme par exemple); 3° L'ensemble des phénomènes matériels, liés entre eux par des lois scientifiques. En ce sens, le naturel peut s'opposer au surnaturel qui désigne une intervention transcendante de la divinité; 4° Spinoza distingue la nature naturante, c'est-à-dire la substance infinie et la nature naturée, les divers modes par lesquels s'exprime cette substance. Le mot nature est ambigu. Le naturalisme du xviiie siècle par exemple est contradictoire. D'une part son épistémologie réduit la nature à un mécanisme (des faits soumis à des lois nécessaires) indifférent aux valeurs humaines. D'autre part, sa morale prétend se fonder sur la nature, c'est-à-dire sur des tendances spontanées, supposées bonnes; la nature devient alors la Mère-Nature, une sorte de providence bienveillante.
Extrait du corrigé : B- Importance de l'automne • Fascination pour l'automne. Automne => correspond très bien à la nature mélancolique du romantique. Cf. les poèmes de Lamartine ou les pages du début Raphaël => en automne, dans une station thermale où il n'y a presque plus personne. Feuilles qui tombent (> mort), pluie, brouillard, nuages, paysages tristes => correspondent bien aux tourments du romantique. Inspiration. Saisons : temps qui passe, mélancolie. C- L'antidote au progrès • L'homme romantique redoute le progrès => la nature le