La difficile entrée dans le second empire
Les oppositions sont violemment réprimées : plusieurs centaines de morts et plusieurs milliers d’arrestations. Outre l’emprisonnement, l’exil est aussi appliqué aux députés d’opposition, journalistes ou hommes de lettres. Dans les jours qui suivent (21 décembre 1851), un plébiscite accorde au Président le droit de rester au pouvoir pendant 10 ans. On parle …afficher plus de contenu…
Les élections, maintenant officiellement un système démocratique au suffrage universel masculin, se déroulent dans un climat de surveillance et de favoritisme envers les candidats officiellement soutenus par le régime (pour le Corps législatif). La censure est toujours en application dans la presse et le droit de réunion et d’association reste très limité dans les faits. Par ailleurs, avec la loi de sûreté générale, toute personne ayant déjà été condamnée pour motifs politiques peut faire l’objet d’un emprisonnement sans procès. Certains opposants sont alors déportés dans les bagnes coloniaux, à Cayenne ou à Biribi depuis la création des départements français d’Algérie en décembre