La nature selon rousseau
Mon réveil le fut davantage. Il était grand jour, mes yeux en s’ouvrant virent l’eau, la verdure : un paysage admirable ! »Né à Genève en 1712, il n‘a pas connu sa mère, morte neuf jours après sa naissance d’une fièvre puerpérale.Puis, alors qu’il est encore petit garçon, son père, horloger, à Genève, est contraint par une sombre affaire de fuir la cité pour la ville de Nyon. Dès lors, il ne le voit plus qu’épisodiquement = périodiquement. Il lui semble que le monde entier le rejette, que nul ne veut de lui. Son père l'a confié à son beau-frère qui s’est, à son tour, débarrassé de lui, auprès du pasteur du village de Bossey et son seul ami, c’est son cousin Abraham et les arbres majestueux bordant le pied du mont Salères.Ici, la nature règne en maîtresse absolue sans pour autant jamais …afficher plus de contenu…
Un prêtre le recueille, puis l’envoie chez madame de Warens, riche aristocrate, éclairée, manufacturière. Elle possède une usine de soie, exploite les protestants convertis au catholicisme, espionne du roi de Sardaigne, une étonnante personnalité. Elle prend sous son aile ce gamin de 15 ans, rêveur et marginal auquel elle va communiquer sa passion de l’agriculture et de la botanique. Chez elle, Jean-Jacques découvre une sorte de sérénité et d’amour car madame de Warens qui n’a pourtant que 13 ans de plus que lui, devient rapidement pour lui une sorte de mère de substitution; d’ailleurs, il l’appelle maman et elle le surnomme mon petit.Désormais attaché à un lieu, à une demeure où il se sent aimé, qu’il peut quitter et retrouver avec bonheur, Rousseau commence à cultiver la manie du