1 La recherche de la vérité dans le Guide des égarés de Maïmonide
Le terme de « vérité » est issu du latin « veritas » lui-même dérivé de l’adjectif « verus ». Ce dernier signifie à la fois le vrai, l’authentique mais également le juste et le raisonnable. Ces deux acceptions confèrent ainsi au nom commun « vérité » un statut proprement fondamental dans la pensée. Il existe d’ailleurs presque autant de définition de la vérité en tant que concept que de courants philosophiques. Or, nul n’est …afficher plus de contenu…

C’est pourquoi nous verrons dans une seconde partie, le rôle primordial d’Aristote dans la réflexion du penseur juif.
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Avec une lecture superficielle du guide des égarés, de nombreux critiques ont cru voir en
Maïmonide un penseur foncièrement anti-kâlam et absolument pro-falsafa. Foncièrement anti- théologie et absolument pro-philosophie. Il n’y a pourtant rien de plus inexact. En revanche, il est possible d’affirmer que Maïmonide est un penseur rigoureux qui est en mesure de reconnaître la beauté d’une pensée cohérente. La philosophie d’Aristote, ses théories physiques et plus singulièrement sa métaphysique joueront un grand rôle dans le développement d’explications des …afficher plus de contenu…

Il nous reste désormais à poursuivre les efforts afin d’atteindre une forme de sagesse. Celle- ci constitue finalement le but de l’enseignement. L’atteinte d’une rationalité de la révélation du point de vue moral et intellectuel. Les personnes capables d’une telle sagesse sont appelées par Maïmonide, les prophètes.
Comme nous l’explique Maïmonide dans sa parabole, « ce dernier degré est celui des (vrais) savants […] ceux qui, après s'être perfectionnés dans la métaphysique, n'occupent leur pensée que de
Dieu seul, se vouant entièrement à lui, et s'éloignant de tout ce qui est en dehors de lui, et qui