La violence dans l'art
Or cela semble contre-intuitif, la violence ne se réduit pas à la force, bien qu’elle y participe. Mais s’il on relativise la violence comme étant la manière dont on reçoit un événement, alors selon quels critères peut-on la reconnaître ? Si elle dépend de la sensation, de la douleur, du dommage physique que l’on ne consent pas, qui nous porte atteinte, nous blesse, alors n’est-ce pas le risque de faire dépendre la violence de normes sociales variables selon les époques et les cultures …afficher plus de contenu…
Un mouvement est la modification d’un être, un effort par opposition au repos. Il est naturel lorsqu’il est non contraint, et il est violent lorsqu’il est contraint. Dans cette compréhension, est violent tout mouvement qui force une modification dans un être, tout mouvement qui introduit un changement, un accident qui fait varier l’être malgré lui. La violence est ici comprise dans son extension maximale comme une modalité de la force, du mouvement, et ne se réduit pas à la violence humaine. Tout phénomène peut être violent dès lors qu’il impose un changement. Ici la violence est quelque chose d’identifiable, elle est un passage, un changement qui force une modification, comme par exemple un coup de poing qui créé un bleu, ou un éclair qui foudroie un arbre. Mais la violence se réduit-elle à la force, à une modification contrainte ? Effectivement la violence semble relever de la force mais sans s’y