Laclos et le libertinage au xviiième
C. Monet, frontispice de Les Liaisons dangereuses, édition 1796
Plan
Introduction
➢ étymologie ➢ definition du libertinage ➢ portrait du libertin (social, psychologique) (dire que Laclos les appelle « roués » + éventuellement faire un peu de recherche sur le terme) ➢ focalisation sur les liaisons dangereuses
Développement
I. Plaisirs du jeu amoureux ➢ 1. objectifs et motivations ➢ 2. plaisir de la domination ➢ 3. Plaisir de l’interdit ➢ 4. Goût pour le scandale ➢ 5. Plaisir de l’acte
II. Les armes du libertin ➢ 1. Le discours ➢ 2. La correspondance épistolaire
III. Stratégie et méthodes ➢ 1. Le libertin : être protéiforme ➢ 2. Masques et identités ➢ 3. Hypocrisie, scélératesse, perversion et mensonges ➢ 4. Art de la séduction
Conclusion
➢ 1. Synthèse ➢ 2. Réflexion finale
Journal de bord
Bibliographie
Introduction
Au cours du XVIIème siècle débuta un nouveau mouvement de libres penseurs qui s’écartaient des dogmes religieux et des mœurs traditionnelles pour laisser libre cours à leur esprit critique et à leur scepticisme. On les appela « libertins », qui vient du latin « libertinus » signifiant l’esclave affranchi. Bien que souvent liées, on distingue quatre sortes de libertinage : social, religieux, scientifique et moral. Ces différentes formes ont toutes un lieu commun : la libération de contraintes dogmatiques (d’où le lien avec l’affranchissement d’un esclave). Par la suite, les nuances du mot « libertinage » se rapprocheront du sens de débauche. « L’Encyclopédie » de Diderot et d’Alembert définira d’ailleurs le libertin comme : « Quelqu’un qui a l'habitude de céder à l'instinct qui nous porte aux plaisirs des sens, il ne respecte pas les mœurs, mais il ne s'affecte pas de les braver, il est sans délicatesse ». Cette nuance est perceptible dans la littérature du XVIIIème