L'amie prodigieuse d'elena Ferrant
Ce sont des années très dures où l’Italie est épuisée par le fascisme, les violences civiles et la pauvreté. Ainsi « L’amie prodigieuse » n’est pas seulement une histoire d’amitié, c’est aussi un roman qui nous démontre la dure réalité que subit l’Italie, notamment touchée par la pauvreté. En effet l’autrice, dès le début du roman, prévient les lecteurs de cette dureté que subissent Elena et son amie Lila, mais pas seulement elles : « Nous vivions dans un monde où enfants comme adultes se blessaient souvent : de ces blessures le sang jaillissait, la suppuration survenait, et parfois on en mourait ». Suite à cela la narratrice, Elena, qui n’avait alors que six ans, énumère de nombreux faits et accidents ayant touchés de nombreuses personnes de son quartier, comme des maladies, ne pouvant être …afficher plus de contenu…
Comme exemples de familles il y a par exemple, la famille Cerullo (celle de Lila), la famille Grecco (celle d’Elena), la famille Carracci, qui vivent de l’argent collecté de magouilles anciennes, la famille Peluso, dont le père à perdu un bras, la famille Capuccio, Sarratore…ect. Il y a aussi Mme Oliviero, institutrice de l’école primaire d’Elena et de Lila, qui au début, reconnaît le génie de cette dernière, mais fini par la délaisser à cause de sa famille, refusant qu’elle ne continue ses études. La maîtresse soutiendra finalement Elena, continuant l’école. Avis