Language
Il désigne la faculté spécifique à l’homme de produire des sons articulés doués de sens. Depuis l’antiquité le langage est reconnu propre à l’homme car il définit une existence capable d’interroger le monde et le sens de toute chose. Ce qui en grecque se nomme « logos ».
I. Le langage : propre de l’homme ?
On définit souvent l’homme comme un locuteur, l’homme est avant tous un être qui parle, mais nous ne sommes pas sans remarquer que les animaux sont eux aussi capable de comportement gestuel, de comportement sonore, par lequel ils paraissent exprimer certains « sentiments ». Y a il véritablement langage animal ?
A) Ce qui est susceptible de fausser l’analyse :
Il paraît utile avant de répondre à une telle question de mettre en relief, les éléments qui risquent de fausser l’objectivité nécessaire.
1- un soubassement métaphysique :
Le 1er éléments qui peut nous conduire à une perte d’objectivité serait un près supposé religieux. Le langage lié à la pensé apparaît souvent comme un discriminant on ontologique (ça signifie une différence de nature radical entre les humain et les animaux). Il marque la rupture entre l’animalité pur soumission à l’instinct et l’humanité dont le langage serait le privilège parce que seul l’homme disposerait d’une pensée.
Ainsi la pensée classique, s’empêchait telle peut être d’admettre que les animaux disposent d’un véritable langage à cause d’un inexpugnable (indéracinable) anthropocentrisme (centrer sur l’homme).
2 – une difficulté d’ordre épistémologique :
De ce point de vue, une autre difficulté particulière apparaît : comment être certains que les comportements animaux seront interprétés de façon adéquate ?
Ne risquons nous pas de toujours interpréter les comportements animaux en y projetant des intentions qu’ils n’ont pas.
Plus que l’anthropocentrisme, c’est l’anthropomorphisme qui risque ici de nous induire en erreur.
3 - Une difficulté d’ordre moral :
Si les motifs religieux sont