Languedoc roussillon , atouts
Languedoc-Roussillon
33 région en bref La
1 Le Languedoc-Roussillon : une région de paradoxes
de d e ca s
• La région semble d’emblée souffrir d’un décalage entre d’évidentes réussites (très forte attractivité, 2e rang national pour la création d’emplois…) et certaines réalités socio-économiques qui témoignent de réelles difficultés : plus faible PIB/habitant des régions françaises, fort taux de chômage et un ménage sur cinq vivant en dessous de seuil de pauvreté. • Loin du discours marketing évoquant le potentiel d’une « Floride française », le profil économique du LanguedocRoussillon reste encore marqué par une forte orientation vers le secteur agricole (1re surface viticole française), le tourisme de masse et un secteur tertiaire alimenté en grande partie par les emplois publics. Les fortes aménités naturelles (longueur des plages, variété des milieux et ensoleillement record) permettent toutefois de faire de cette région un pôle très attractif aux échelles nationale et européenne (comme en témoigne le succès des liaisons à bas coût vers le Royaume-Uni ou la Belgique), ce qui permet de stimuler la création d’emplois et de résidences secondaires.
2 Une région polarisée par Montpellier ?
• La région est indiscutablement entraînée par le dynamisme de Montpellier qui, grâce à la réforme de 1982, a bénéficié d’une forte centralisation des pouvoirs de commandement administratif et économique. La métropole montpelliéraine domine sans conteste un réseau urbain très hiérarchisé, comme l’atteste l’ascendant qu’elle a pu prendre sur voisine et rivale Nîmes. • L’attractivité de son pôle universitaire, son orientation technopolitaine (implantation d’IBM dès 1962), sa capacité à développer une aire de chalandise régionale grâce à des réalisations comme le nouveau centre ludo-commercial Odysseum font d’elle un pôle incontestablement rayonnant. Mais les logiques centrifuges restent très fortes sur l’ensemble de l’espace régional : Toulouse (pour l’Aude),