Langues, nations et nationalités (1814-1914).
Langues, nations et nationalités (1814-1914).
Introduction :
Au 19ème siècle en Europe la variété des langues reflète souvent l’affirmation, sans cesse renouvelée des identités nationales. La langue est un ensemble de signes oraux et écrit qui permettent à un groupe donné de communiquer . On l’identifie souvent à un peuple, qui dans le temps s’en est servi comme objet de lutte pour une indépendance, dans le cas par exemple des minorités nationales au XIXe siècle. On rapporte souvent dès lors la langue à une culture. La langue fait partie intégrante de la nation. Ce mot désigne un groupe d’individus désirant vivre ensemble de leur propre consentement. Il s’agit d’une communauté d’individus ayant une certaine unité (langue, culture, religion…) et possédant une conscience plus ou moins nette de cette unité. La langue et la nation donne un sentiment de nationalité. La nationalité s’acquiert par la filiation, le droit du sol ou par la naturalisation. Tout individu possédant la nationalité d’un Etat est citoyen de cet Etat et donc il peut être défendu par son droit. Il désigne aussi le groupe ethnique constituant une nation, il est alors synonyme de peuple. On parle ainsi de nationalités pour désigner les différentes ethnies d’une région. On parle de minorité nationale pour désigner des groupes ethniques restreints soumis à un Etat étranger.
Pouvons-nous parler au 19ème siècle de langues à caractère nationale ? La langue peut-elle contribuer à structurer un pays, en une nation ?
Dans une 1ère partie, nous verrons, des nations divisés linguistiquement. Puis nous verrons dans une 2ème partie, la langue, un facteur du développement national.
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I- Des nations divisées linguistiquement.
A- Les disparités des langues au long du XIXe siècle. 1- L’Europe du Congrès de Vienne (1815)
2- L’Europe de 1848 à 1871.
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3- L’Europe en 1914.
L’Empire Austro- Hongrois :
L’Empire austro-hongrois comporte au XIXe siècle, une multitude de