Latin
Les maîtres ont droit de vie et de mort, droit de revente, droit de contrainte et punition physiques sur leurs esclaves. Pourtant les mentalités et les lois évoluent lentement et le statut d’esclave tant à s’humaniser. Il ne sont pas considérés comme des êtres humains.
Un esclave est esclave par nature. Comme ils ne sont pas considérés comme citoyens, ils ne sont pas protégés par les lois. On devient esclave majoritairement lorsque l’on est fait prisonnier de guerre ou capturé par des pirates. Mais on ne peut pas devenir esclave dans la société où l’on est citoyen. L’esclavage est également répandu dans les Moyen et Proche Orients (Égypte, Mésopotamie, …).
L’esclave est considéré comme un objet de patrimoine, en effet il se transmet de générations en générations, peut être vendu ou acheté. Si il est mis à mort par un citoyen, autre que le maître, la justice ne considère pas cela comme un crime.
Le renouvellement des esclaves ne se fait que par achat car un esclave ordinaire ne pouvait pas avoir de famille. Avoir une famille était un privilège réservé aux meilleurs esclaves. Les Grecs encourageaient à la dispersion familiale, en partie pour éviter les révoltes.
Seul le maître a le droit d’affranchir un de ses esclaves. Le plus souvent il lui confie un bien à gérer et lui verse un petit pécule qui sert au rachat de sa liberté.
Un esclave pouvait effectuer diverses tâches, réputées faciles ou difficiles : dans le premier cas, il s’occupait des enfants (pédagogue), du travail domestique ou encore de la comptabilité ; dans le second cas, il travaillait soit aux mines, soit dans les champs, ou devenait gladiateur.
Il y eut certaines révoltes d’esclaves ayant une influence sur l’État, notamment celle des esclaves de Spartacus en 73-74 a.C., les six mille esclaves ont fini crucifiés.
Les esclaves sont très nombreux dans les sociétés romaine et grecque. Ils sont présents à tous les niveaux de société : ils sont indispensables à la vie