Le bilan des zep
Face à la montée du chômage des non-qualifiés et aux besoins croissants en main d’œuvre diplômée, l’échec scolaire et les sorties du système scolaire de jeunes sans diplôme sont devenus de plus en plus insupportables.
Il a été alors décidé, pour lutter contre cet échec, de rompre avec la volonté d’égalité de traitement.
La politique de l’éducation prioritaire est donc une réponse aux difficultés sociales et scolaires concentrées dans certains établissements. Elle s'appuie sur une discrimination positive au service de l'égalité des chances. Elle tend à développer l’emploi des moyens publics qui permet de lutter contre les inégalités sociales et économiques dans les écoles et collèges.
Depuis sa création en 1981, la Zep a suscité de nombreux espoirs, en mettant de nombreux moyens en place pour diminuer les inégalités à l’école. (A)
Or, un rapport de l’INSEE datant de 2004, met en lumière l’échec de ce dispositif, pourtant prometteur. (B)
A- Les objectifs des Zep et les mesures de mise en œuvre
La politique des zones d’éducation prioritaires, mise en place par Alain Savary en 1981, visait à réduire l’impact des inégalités sociales sur la réussite scolaire des élèves. Pour la première fois dans l’éducation nationale, et même dans le service public, une stratégie inégalitaire était employée dans un objectif d’équité.
La politique d’éducation prioritaire constitue une rupture forte avec le principe républicain de la répartition égalitaire des moyens. Il s’agit en effet de « donner plus à ceux qui ont le moins ».
La politique d’éducation prioritaire vise à réduire l’impact des facteurs sociaux sur la réussite scolaire en renforçant l’action pédagogique dans les écoles et établissements qui scolarisent majoritairement des élèves socialement défavorisés.
Pour cela, plusieurs objectifs ont été poursuivis. Des objectifs qui ont évolué
En 1981, l’objectif de la politique d’éducation prioritaire est «la