Le bonheur
GuillaumePHILOSOPHIE
SUJET : LE BONHEUR EST-IL UN DEVOIR
Qu'est ce que le bonheur ? Et qu'est ce qu'un devoir ?
Étymologiquement le mot bonheur, comme heureux, vient de heur, qui désigne "la bonne fortune", "la chance". Le français heur dérive phonétiquement du latin augurium, "augure", "présage", Littéralement, le bonheur désigne donc "la bonne fortune", "la chance". Le bonheur est aussi une notion il faut d'abord remarquer que le bonheur désigne un état durable, non une simple impression agréable éphémère, le plaisir. C'est donc de façon stable que dans cet état, tous nos penchants, sans exception, trouvent satisfaction. Il semble alors ne rien manquer à celui qui connaît le bonheur, c'est-à-dire à celui qui est heureux.
Le devoir désigne ce qu'on doit faire, ce que l'on est obligé par la loi, par son état, par la morale. Le devoir est perçu comme une contrainte, une obligation, une fatalité qui finira par nuire ou anéantir une envie, un souhait, une espérance.
Bonheur et devoir : deux notions qui ne devraient pas se rencontrer. Le devoir est une corvée, le commandement moral qui humilie notre ego, auquel on obéit. Aucun rapport avec le bonheur que l'on recherche, que l'on veut atteindre !
Le bonheur est-il un devoir ?
Tout d'abord comment atteindre le bonheur ? La question du bonheur et de la recherche du bonheur oppose les optimistes, pour qui le bonheur est possible voire facile tel que Spinoza, Épicure et les pessimistes, pour qui il est difficile, voire impossible, Schopenhauer, Freud, Rousseau font partis de cette catégorie.
Pour les optimistes le bonheur est accessible, facile a atteindre. Une partie d'entre pensent que l'inconscience mènent au bonheur, c'est-a-dire que les hommes simples d'esprit évitent le doute, les insomnies, l'angoisse, la réflexion... Pour eux la conscience est trop lourde à porter. L'homme qui choisit cette voie, qui choisit l'optimisme se laisse conduire vers le bonheur par d'autres