Le clonage et les ogm
Ces dernières années, la science de la génétique a connu un essor sans précédent. Avec la naissance de “Dolly” en 1997, la première brebis clonée avec succès, ainsi qu’avec le développement intensif de l’agriculture transgénique depuis 1996, le génie génétique a rapidement atteint ses lettres de noblesse. Cette science qui, jusqu’à présent, restait inconnue du commun des mortels (bien qu’alimentant les esprits les plus débridés), est entrée au “box office” des polémiques scientifiques et publiques. Car, au-delà des prouesses techniques, se sont instantanément révélés un doute et une véritable crainte sur le bien fondé de ces recherches et des pseudo progrès qu’elle apportait. Cette peur est due à l’énorme facteur d’incertitude et de conséquences non maîtrisables que les scientifiques eux-mêmes reconnaissent bien volontiers. Comment alors comprendre cet engouement et cette guerre des “génies” à vouloir faire reconnaître la nécessité d’un tel progrès pour l’humanité ?
Le clonage paraît simple au premier abord. Une cellule, prélevée sur l’animal à cloner et dont on extrait le noyau, est ensuite injectée dans un ovule. Puis, après la fusion entre le noyau et l’ovocyte qui donnera un embryon, on transplante le tout dans l’utérus d’une mère porteuse. Le résultat, après gestation, donne le clone “parfait” du premier animal. Pourtant, la réalité des expériences est bien moins idyllique. Le nombre considérable de morts dus à des problèmes immunitaires ou cardiaques fait apparaître, malgré tout, une large ombre au tableau et les généticiens ignorent encore pourquoi le clonage marche ou ne marche pas dans certains cas ! De leur côté, les OGM ne participent pas non plus à l’écriture d’un scénario bien réjouissant en ce qui concerne les conséquences de leurs utilisations sur l’environnement et sur la transformation incertaine des végétaux génétiquement modifiés.
Bien entendu, la véritable interrogation ne concerne pas l’animal ou le végétal