Le colonialisme
1) « Les intérêts divers qui justifient la politique d’expansion coloniale », se présente premièrement sur un terrain économique, qui ici se justifient par un besoin de débouchés, de plus en plus pesant sur la société industrielle de cette époque. En effet la France qui se limite jusqu’alors majoritairement à un commerces intérieur à désormais besoin d’exporter vers d’autre pays, afin d’assurer un échange mais surtout d’écouler ses stocks invendus. De plus l’Allemagne se ferme de plus en plus à tout échange, et l’Amérique instaure progressivement une politique protectionniste, limitant considérablement les échanges avec l’Europe.
Jules Ferry déclare très clairement à la fin de son discours le danger qui pèse sur la France, et la nécessité de trouver des débouchés, puisque selon lui de refuser de se mêler aux affaires du monde, en se tenant à l’écart de toutes combinaisons européenne » c’est « abdiquer […] c’est descendre du premier rang au troisième et au quatrième. »
Mais Jules Ferry proclame la France, comme la libératrice de ces pays, puisqu’en effet il annonce qu’en colonisant ces pays, c’est aussi leur venir en aide sur un plan sociale et morale. Cette vertu humanitaire qu’offrirait la colonisation, permettrait l’apport de la justice, de plus d’ordre matériel et moral, plus d’équité, plus de vertus sociales ». Jules Ferry prend pour exemple l’Afrique du Nord colonisée par la France quelques années auparavant, selon lui la France a su assurer l’évolution de ces population jusqu’alors considérées comme « retardées ».
En sommes, selon Jules Ferry la France a, à cette époque, besoin de ces colonies, autant sur un plan économique que politique, et il assure même la nécessité « du coté humanitaire » qu’elle apporte auprès de ces population.
2) Sur cette couverture de cahier scolaire, datant approximativement de 1900, différents personnages sont représentés. Au premier plan figure une femme trônant sur la proue d’un