Le communisme et son expansion mondiale
Contexte pétrolier 2009 et tendances
Panique, espérance et confiance (encore fragile) reflètent les sentiments qui ont accompagné l’année 2009. Dans un contexte nouveau de relative abondance de l’offre et de demande déprimée, le prix du pétrole a bien résisté pour s’établir en moyenne à 60 $/b et terminer l’année autour des 70/80 $/b. Coûts de production, vision de tensions potentielles à venir peuvent justifier ce prix d’équilibre. À terme, la reprise espérée pour 2010 et surtout 2011 fait en effet craindre de nouvelles tensions sur le prix. Une offre potentiellement contrainte, face à une demande en progression, alimente ce scénario. Les marchés seraient-ils “raisonnables” intégrant les fondamentaux de moyen terme dans les cotations ? Une crise d’ampleur exceptionnelle
Après le miniséisme boursier de l’été 2007, le tsunami financier s’est déclenché en septembre 2008 avec la faillite emblématique de Lehman Brothers le 15 du même mois. Les “secours d’urgence” ont été mis en place dès novembre, consolidés par un “G20” décisif début avril 2009, marquant le retour de la confiance avec l’annonce d’un montant de 5 000 milliards de dollars injectés dans l’économie. Ce choc financier sans précédent a mis brutalement un terme à quatre ans de croissance mondiale exceptionnelle de 2004 à 2007 à près de 5 %, largement due aux pays émergents (+ 8 %). 2008 révélait les premiers effets de la crise avec une croissance de seulement 0,6 % pour l’OCDE contre des évolutions passées proches des 3 %. En 2009, l’économie mondiale chutait lourdement, marquée par une récession dans les pays OCDE et une croissance molle pour les autres (figure 1). Le secteur pétrolier ne pouvait échapper aux conséquences de cette crise qui a impacté la demande, la production, les prix, les investissements et les résultats des sociétés. Au-delà de cette crise, la vision à terme reste encore dominée par l’idée d’une tension possible dans un monde en transition, marqué par la montée en