Le crescendo rossinien
Plusieurs caractéristiques musicales permettent d’identifier le sceau du compositeur. Ces marques d’écriture sont présentent à différents moments d’un opéra. Mais il est un instant particulier, où Rossini donne une ampleur unique au spectacle, élevant à son climax la complexité de l’écriture : l’instant du Crescendo.
Une analyse des procédés d’écritures utilisés par le compositeur, et l’identification des effets scéniques recherchés, sont nécessaires pour éclairer le mécanisme éblouissant du crescendo rossinien, et ainsi justifier ce surnom qui, à l’époque du Théâtre-Italien de Paris, désignait de manière péjorative le compositeur : « Il Signor Crescendo ». Ainsi, nous pouvons nous demander, en quoi, ce procédé musical est-il en lien direct avec le déroulement de l’action ?
Il sera intéressant de découvrir, dans un premier temps, la fidèle image du compositeur que reflète l’effet crescendo, avant, dans un deuxième point, de faire une analyse musicale du procédé dans