Le destin d'emma bovary
La mort d’Emma.
- place de la religion.
* l’extrême onction : se purifier de tout ses pécher : solennité du moment
- description de la chambre.
- agonie d’Emma.
- Intérêts, registres.
- les personnages présents.
=Page réaliste de l’agonie d’une femme qui a raté sa vie.
Sa mort la magnifie : sorte de rédemption.
Flaubert rachète son héroïne grâce à la morale.
Lorsqu’on envisage la mort d’autres héroïnes romanesques dans des ouvrages qui ont précédé Madame Bovary (on peut évoquer les morts de Manon Lescaut, dans le roman éponyme de l’abbé Prévost, voire celle d’Atala dans le récit de Chateaubriand).
I La mort de l’héroïne: réalisme et pathétique La mort d’Emma s’inscrit dans une forme parfaitement ritualisée: il s’agit d’une mort publique, aboutissement d’une agonie qui a duré toute la nuit et une partie de la journée suivante. Sont présents Félicité, la domestique, le docteur Canivet, Homais le pharmacien, et Charles.
Le pathétique est d’emblée représenté par le personnage de Charles: fidèle à lui-même, toujours prompt à s’illusionner. En présentant au style direct sa pensée même “Il ne fallait peut-être pas se désespérer“, alors que la mort d’Emma est imminente, Flaubert en fait un personnage pitoyable, dont il détaille ensuite les “sanglots étouffés“.
- Flaubert compose un véritable tableau: tous les participants sont saisis dans une attitude précise.
- Il anime, et donne à la mort d’Emma un aspect dramatique au sens théâtral du terme. Flaubert joue sur les rythmes, alternant phases lentes et phases accélérées
II Une mort violente
- les réactions du corps suscitent une certaine horreur, qui vient s’opposer à la beauté qui était celle d’Emma autrefois
Cette horreur est redoublée par l’insistance sur le bruit, bruit que Bournisien et Bovary semblent vouloir étouffer, l’un par ses oraisons, l’autre part ses sanglots.
- La deuxième partie du texte ne renvoie plus au