Le diabète
Dans l'Antiquité, Hippocrate fait allusion à cette maladie, qui s'avère être la polyurie, caractérisée par l'abondance d'urine sucrée, mais pas au diabète.
Au IIe siècle après J.C, Cappadoce décrit le diabète comme « une affection grave, peu fréquente, qui se caractérise par une fonte musculaire importante des membres dans l'urine. Le patient n'arrête pas d'uriner et ce flux est incessant comme un aqueduc qui se vide. La vie est courte, désagréable et douloureuse, la soif est inextinguible. Les patients sont en proie à des nausées, un état d'agitation, une soif dévorante et en peu de temps, ils meurent ».
Au Moyen Age, à la Renaissance et jusqu'au XIXe siècle, cette maladie est liée à la présence anormale de sucre dans les urines. Le diabète est associé à une maladie de l'estomac, du sang, des reins, et puis du foie. L'organe du pancréas est isolé au XVIe siècle.
Au XVIIIe siècle, en 1776, Dobson, un médecin anglais, prépare du sucre en faisant évaporer l'urine. Il prouve que la présence de sucre dans l'urine est liée par le passage sucre dans le sang.
Les découvertes marquantes sur le rôle que joue le pancréas dans le diabète, et plus précisément du rôle d'une hormone, l'insuline, produite par cet organe, datent de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Ce sont les allemands Oskar Minkowski et Josef von Mering qui mettent en évidence le rôle du pancréas suite à l'ablation de cet organe chez un chien, qui meurt par la suite du diabète.
En 1909, une hormone capable de réguler le trouble du pancréas, est appelée insuline. Cependant, les chercheurs s'efforcent de l'isoler sans y parvenir.
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