LE DIRECT COSTING
FSJES
M.BOITI
Chapitre II : LE CALCUL DES COUTS PARTIELS
On oppose les coûts partiels au coût complet :
D’un coté, le coût complet de chaque produit est obtenu en incorporant toutes les charges (directes et indirectes) : il dépend du mode de répartition des charges indirectes et comporte donc une part d’arbitraire (le montant change avec la méthode retenue !).
De l’autre coté, les coûts partiels sont obtenus en n’incorporant que certaines catégories de charges (variables et
/ ou directes). Les autres charges n’étant pas réparties par produit (pour réduire l’arbitraire de cette répartition).
En effet, il est reproché aux coûts complets de ne pas répondre aux exigences d'une comptabilité moderne qui se doit de fournir des "indicateurs de gestion" permettant de maîtriser les conditions internes d'exploitation.
Il
importe alors de connaître le comportement des différents éléments de coût devant les fluctuations du niveau d'activité. Les charges incorporables en comptabilité analytique, après un premier classement en charges directes et charges indirectes, devront être distinguées en charges opérationnelles et charges de structure.
Ainsi, la notion de coûts partiels recouvre l’ensemble des coûts calculés dans une optique de décision à court/moyen terme. Ce qui aboutit à une analyse plus fine des charges selon leur variabilité :
Les charges
Directes
Indirectes
Variables
Proportionnelles à l’activité et pouvant être directement affectées à un objet de coût. Exemple : les consommations de matière, sous-traitance, MOD variable (HS,
Intérim), ...
Proportionnelles à l’activité mais ne pouvant être directement affectées à un objet de coût.
Exemple : énergie, entretien, fournitures et consommables, ...
Fixes
Indépendantes de l’activité et pouvant être rattachées à un objet de coût.
Exemple : les amortissements de matériels dédiés à une seule production, les rémunérations des personnels relevant d’une seule production, ...
Indépendantes de