Le doute est-il une force ou une faiblesse ?
Le doute, du latin (qui signifie littéralement balancer) évoque l’hésitation qu’un être peut ressentir à l’égard d’une idée, ou d’un fondement qui a été ou ne peut pas être démontré.
On distingue cependant différentes formes de doutes, dont le doute sceptique (le « pyrrhonisme », tiré du fondateur de l’école sceptique Pyrrhon, et qui affirme que l’esprit humain est incapable d’atteindre aucune connaissance certaine) et le doute cartésien (énoncé dans les méditations métaphysiques du philosophe Descartes ; selon ce dernier il faut remettre en questions tous fondements même les plus élémentaires et les démontrer pour prouver qu’ils sont bien vrais).
Le doute est propre à l’homme : à l’inverse des dieux, il est faillible : sa connaissance est limitée et ne peut pas répondre à toutes les questions qu’il se pose, par exemple à propos de l’existence réelle ou non d’une vie après la mort, qu’il ne peut démontrer.
Ainsi, lorsque nous doutons, nous esprit se trouve dans un état d’incertitude, incapable d’affirmer ou même de nier ; il pèse le pour, le contre, et oscille entre les deux extrêmes sans pouvoir se résoudre à trancher.
Il est alors primordial de savoir si le doute est une faiblesse de l’Homme indécis que ne sait pas prendre de décisions par lui-même ou bien à l’inverse une force immense de l’homme qui sait se remettre en question et ne cède pas à la naïveté.
Curieusement dans la vie courante, le doute peut être aisément interprété comme un signe de faiblesse. Celui qui est en proie au doute, est souvent vu comme quelqu’un de peu sûr de lui. Il n’est pas rare en effet de voir l’incertitude affiliée à la faiblesse, l’instabilité. Dans certains cas, on accordera même moins de crédit aux propos d’un individu se remettant souvent en question, car la prise de décision chez cet individu n’est pas spontanée ; il n’est pas sûr de ce qu’il dit au moment où il le dit. Cela est compréhensible dans la mesure où