Le doute nous libère t il de l'ignorance ?
D'où la reformulation de la problématique : Comment le doute peut il nous mettre sur la voie du savoir ?Dans le langage courant le doute est interprété comme hésitation et ignorance, donc comme une faiblesse de l'esprit. Le doute est aussi perçut par les savants (et par savant j'entends homme qui est en quête de savoir) comme une remise en question personnelle constructive.Ainsi le doute se révèle être une faiblesse de la pensée ; même si il peut être interprété comme une évolution nécessaire, pour la quête du savoir et l'ultime connaissance et de l'omniscience suprême. 1. Le doute comme faiblesse de la pensée
L'esprit doute dès qu'il suspends son jugement ou qu'il analyse une décision dans l'indétermination des raisons ou des motifs qui le pousse vers le vrai, le bien et l'utile (tout comme les trois Tamis de Socrate).
Nous discernons deux type de doutes : le doute naturel et spontané : il ne provient que d'une hésitation due à l'incertitude d'une assertion, et n'est pas bénéfique à l'homme : il va occuper son esprit le temps qu'il ait le cœur net de la véracité des faits. Créant un hésitation qui n'amènera pas nécessairement au savoir : « Va-t-il faire beau demain ? », p ersonne ne prédisant l'avenir, et les bulletins météo n’existant pas au temps d'Aristote, ce doute se révèle insoluble et nous nous devons d'attendre que la solution vienne d'elle même.
Le second type de doute est le doute Philosophique : a. Doute sceptique.
Le premier doute philosophique que je vais aborder est le doute sceptique, également appelé doute pyrrhonien, provenant étymologiquement de Pyrrhon d'Hélis. Le Scepticisme est l'art de comparer entre elles les choses qu'on voit et qu'on