Le droit romain
Qu’est-ce qui caractérise une société ?
Ce n’est pas sa religion, ce n’est pas sa science, ce n’est pas sa technique, ce n’est pas son art, ce n’est rien d’autre que son droit. Le droit s’est la colonne intégrale de la société.
Maxime romaine : « nul n’est entendu à invoquer sa propre turpitude ».
Chapitre 1 : le droit romain
Les peuples qui ont précédé Rome, les grecs, les hébreux, les égyptiens, les assyriens, connaissent également une forme de droit (ex : les 10 commandements).
D’ailleurs des ethnologues nous ont appris que le droit avec la morale c-a-d l’obéissance a des règles et avec l’apparition du langage et de la technique, l’une des caractéristiques qui se retrouve chez tout les peuples est donc l’un des critères qui permet de distinguer l’humanité de l’animalité c-a-d de distinguer la culture de la nature.
A l’origine le droit romain conserve un caractère religieux et il ne se distingue pas des formes de droit qui l’on précédé. Parmi les grands législateurs anciens comme Moïse pour les hébreux et Hammourabi chez les sumériens. Or ces grands législateurs sont honorés comme des prophètes, des personnalités surhumaines. Or à Rome, la plus ancienne procédure en justice prend la forme de rites.
« Jus » : ce mot proviendrait du mot « yos » qui veut dire rites. « Jus » veut donc dire droit.
Un procès est un ensemble de rites qu’il faut accomplir. Cependant à Rome un nouveau caractère du droit le distingue des rois qui ont précédé le souci de la pratique, des rapports humains concrets et quotidiens.
Ainsi de même que l’on a dit de Socrate qu’il avait fait descendre la philosophie du ciel sur la terre, on pourrait dire que ce sont les romains qui ont fait descendre le droit du ciel sur la terre en lui donnant un caractère pratique et réaliste qui parle de la nature des closes et des situations concrètes.
Du droit romain, 3 points importants :
- la loi des 12 tables - l’édit du préteur -