Le désir
Tout d’abord le désir est conçu comme une aliénation dont il faudrait se libérer. Si le désir est un manque, on peut alors imaginer s’en débarrasser en le comblant .On peut penser que si le désir exprime le manque d’un objet, il suffise d’obtenir cet objet pour que le manque disparaisse. En somme, le meilleur moyen de ne pas être esclave du manque, c’est de le combler, immédiatement, en s’affranchissant surtout de la première raison pour laquelle généralement on ne le fait pas : les convenances sociales, dont il montre le caractère artificiel par l’action, en ne les respectant pas. Et cela dépassait les simples besoins physiques, puisque cela portait aussi sur la nécessité de dire ce qui doit être dit, même s’il faut pour cela sembler irrespectueux, incongru ou semer le scandale sur son passage : se retenir serait