Le désir
Désir : ambition de possession
Passion : Souffir/subir ; Hegel va quand à lui dire que c'est ''l'énergie de la volonté''. La passion est si violente que l'on ne peut la vivre de manière durable.
Volonté : Expression du conscient, instrument du contrôle.
Au sens ordinaire ou commun du terme, le désir apparaît d'abord comme un mouvement qui pousse à s'approprier quelquechose que l'on ne possède pas et qui semble profitable à celui qui désire. De là suit necéssairement une variété quasie infinie d'objets du désir puisque chaque individu est susceptible d'avoir les siens propres. S'interroger sur le désir, c'est donc s'interroger à la fois sur un mouvement d'appropriation, et sur le ou les objets visés par ce mouvement. Si l'homme apparaît bien comme un être de désir, il faut se demander d'abord ce qui est à l'origine de sa tendance à désirer. Peut-on répondre au problème de l'origine du désir autrement que de manière mythique ou métaphorique ? Et si oui, cette origine est-elle à chercher dans l'objet qui suscite le désir ou dans l'être capable de désirer ? Si le désir peut se porter sur toutes sortes d'objets aussi bien matériels qu'immatériels (et de fait on peut désirer dormir et manger comme on peut désirer gloire et fortune) toutes les formes de désir sont-elles équivalentes ? Et dans quels mesures faut-ils distinguer désir et besoin ? Certains désirs ont-ils plus de valeurs que d'autres ? Dire que le désir pousse à s'approprier ce que l'on a pas conduit-il à penser que le désir n'est que le signe d'un manque, d'une faiblesse, de la part de celui qui désire ? Ne peut-on pas au contraire l'envisager comme une force spécifique de l'homme ? L'homme a la possibilité de satisfaire certains de ses désirs. Mais cela signifie-t-il qu'il pourrait un jour ne plus rien désirer Enfin, se pose le problème de savoir si l'homme doit toujours s'employer à satisfaire ses désirs. Quelle conduite doit-il adopter face à la multiplicité des désirs