Le facteur tellurique
André Siegfried (21 avril 1875-28 mars 1959) est un académicien, géographe, historien, économiste, enseignant, journaliste et grand voyageur mais il est surtout le véritable maître de la science politique française. C’est par ses travaux de recherches qu’il connu la célébrité, avec, notamment, son Tableau politique de la France de l’Ouest (1913) qui marqua profondément la discipline. Cet ouvrage est en partie à l’origine d’une discipline prometteuse qu’est la géographie électorale. Siegfried veut expliquer les orientations politiques par la géographie, la religion et les relations entre les différents groupes sociaux. Son école de la géographie électorale est, par la suite et pendant longtemps, développée par François Goguel (1909-1999). Ce dernier est un homme politique et historien français, considéré comme l’un des fondateurs des sciences politiques. André Siegfried et ses successeurs dans le domaine de la géographie électorale, veulent démontrer l’influence de la géographie voir même de la géologie sur le comportement politique. On peut alors se demander si le facteur tellurique existe mais surtout en quoi les variables constitutives du comportement politique peuvent-elle être inhérentes à la situation géographique ?
I) «(…) perceptions, motivations et attitudes qui concourent à la formation des identifications, exigences et attentes(…) ».
A) Citoyen d’un pays …
-Anthony Downs : « l’électeur rationnel », « l’électeur stratège »
Campagne électorale = offre de biens (individualisme méthodologique ?)
!!! « (…)cela suppose qu’il identifie ses intérêts et puisse les classer sur une échelle de préférence. Cela suppose aussi qu ‘il bénéficie d’une information fiable(…) » et que les promesses des candidats soient crédibles.
- enquête de Hilde Himmelweit : « volatilité électorale »
- autonomie électeur( hausse individualisme, cercle familial +/- explosé,