1) Le gaspillage alimentaire génère des déchets, coûte cher et met en relief l’inégalité entre la partie de l’humanité qui ne mange pas à sa faim et celle qui gaspille des denrées alimentaires.
Dans notre société de consommation, on voit se dessiner tout au long des chaînes de production et de distribution un immense gaspillage des denrées alimentaires. Les causes sont à la fois liées à nos habitudes sociétales mais également commerciales : vente rapide de produits dont la date limite de consommation est bientôt atteinte, mauvaise conservation d’aliments durant leur transport ou leur stockage, aliments périmés découverts au domicile, etc. Dans les magasins, tout encourage l’achat impulsif : si le consommateur se laisse entraîner, il a de grandes chances de faire un achat en quantité qui dépasse ses besoins ou qu’il regrettera par la suite. Cela augmente le risque de gaspillage, tout comme l’offre de plusieurs paquets à prix promotionnels ou encore l’offre de bon de réductions à l’achat de plusieurs unités.

France, les supermarchés sont obligés de jeter tous les produits non vendus qui sont « périmés ». Pourtant ces produits sont toujours consommables même après la date limite. Pourtant, ils ne sont pas autorisés à donner ces denrées à des associations ou à des gens qui en ont besoin. Certains magasins cadenassent leurs poubelles ,ou déversent des produits chimiques sur les aliments non vendus afin de les détruire.

L’enseigne Carrefour retire de la vente les produits frais, le pain… qui sont proches de la date de péremption pour les donner à la

Cependant, certaines enseignes de la grande distribution adhèrent à une politique de lutte contre le gaspillage alimentaire et donnent aux BANQUES alimentaires. Cela leur permet de limiter les pertes et de gérer au mieux les stocks, puisque en donnant aux associations les produits quelques jours avant leur date de péremption ils obtiennent des bons de défiscalisation (qui représentent environ 60% de la valeur du