Le handicap
La conception du « handicap » en France a connu de grandes évolution au cours des dernières décennies. De nos jours le « handicap » est considéré comme une déficience entrainant des incapacités et par la même, créant des désavantages.
Mais cela a-t-il toujours été le cas?
Il semble alors judicieux de s’intéresser à cette conception du « handicap » qui ne cesse d’évoluer depuis ces trente dernières années; et par la même aux conséquences qu’elle engendre sur la politique scolaire. Cela nous conduira à comprendre le passage d’intégration à inclusion scolaire, pour en souligner l’intérêt, d’une part pour la personne « handicapée »elle-même, et d’autre part pour la société.
Plus précisément, nous verrons tout d’abord l’évolution du « handicap » depuis trente ans : d’un point de vue historique, puis juridique, pour ainsi faire le lien du rapport dialectique entre la représentation et la législation. Cela nous amènera ensuite, à établir la distinction d’intégration et d’inclusion scolaire, afin d’en comprendre l’intérêt pour la personne « handicapée », mais aussi pour la société.
Il parait important avant toute chose de distinguer les différentes caractéristiques du « handicap ».
Tout d’abord de part ses différences de natures :ainsi le handicap peut être mental ou moteur.
Ses différences de gravités, il peut être sévère ou grave. Ses différences de configurations, on peut parler de poly, multi ou sur handicap. Et plus largement prendre en compte ses différences divers telles que : organiques, psychologiques, socio-économiques et culturelles.
On distingue plusieurs types de handicap : physique (sensoriel, moteur), les incapacités moteurs cérébrales (polyhandicap) et les handicaps mentaux (neurologique, psychologique).
Les causes peuvent être de deux types : congénitales, ou acquises (brusques ou progressives).
C’est au fil du temps que ces différenciations ont pu être mise en lumière, et cela par différentes progressions à la fois