Les pièces de théâtres comiques ont commencé au temps des romains et encore aujourd’hui ils nous divertissent et nous amusent. Plusieurs comédies ont utilisées le biais du masque pour y arriver mais aucune ne le fait mieux que Le Jeu de l’amour et du hasard. En effet, cette œuvre de Marivaux écrite au XVII ème siècle met en jeu plusieurs doubles jeux de masques et de tromperies. Nous allons voir comment cette scène comique sert de leçon à Lisette et Arlequin, tout en provoquant une demande en mariage. Pour ce faire, nous étudierons en quoi cette scène est comique, puis nous verrons l ‘évolution de s sentiments de ces deux jeunes tourtereaux pour enfin voir la leçon qui est apprises par les deux valets.
Ici, les personnages ont un langage qui se révèle comique et qui souligne leur situation embarrassante. En effet, Lisette, ne sait toujours pas à qui elle parle donc elle utilise un langage qu’elle veut pompeux et extravagant mais qui, pour le spectateur, révèle sa vraie identité. C’est quand elle utilise des tournures telles que « magot » et « faquin » que l’on peut la démasquer. Ces mots ne sont pas utilisés par les bourgeois de cette époque, donc ceci nous permet de démasquer Lisette facilement. Arlequin aussi se démarque grâce a son langage, qui est particulier pour la position de maitre qu’il est suppose jouer. C’est egalement quand Arlequin utilise des mots tels que « rondelette et potelée », qu’il peut être démasqué par le spectateur. Effectivement, un noble n’utiliserait sans doute pas ces termes pour parler à son amante car ils ne sont pas très flatteurs. C‘est aussi quand il aborde ses moyens financiers qu’il se dévoile presque aux yeux de Lisette. En effet, celle-ci remarque que « tant d’abaissement n’est pas naturel. » Cela nous fait entrevoir la fin de la scène et contribue aussi au comique qui est très présent dans cette scène.