LE JOURNALISME A-T-IL PERDU SON RÔLE DE QUATRIEME POUVOIR ?
L’activité du journalise consiste à recueillir, à vérifier et à commenter des faits pour les apporter à l’attention du public. Ce quatrième pouvoir garantit donc la protection du peuple, grâce au journalisme, face au pouvoir législatif, exécutif et juridique, en tenant les citoyens informés du fonctionnement et du dysfonctionnement de ces pouvoirs. De nos jours, la presse écrite, et donc le quatrième pouvoir, est en pleine crise. Faut-il donc d’inquiéter sur la perte du rôle du journalisme en tant que quatrième pouvoir ?
Analysons dans une première phase des arguments qui négligent cette perte du rôle de quatrième pouvoir par le journalisme, en passant par après aux arguments prouvant cette déchéance.
D’abord, grâce à la révolution numérique, ce sont les supports qui ont changé. Les citoyens ont la possibilité de rester informés, à tout moment, même en ayant la presse écrite en crise. De nos jours, les grands groupes médiatiques, comme par exemple « Le Monde » ont des applications pour les portables, accessibles à tout moment, pour les citoyens. La société restera donc informée et le rôle de quatrième pouvoir ne sera pas perdu.
De plus, le quatrième pouvoir a comme fonction essentielle d’informer et de protéger les citoyens contre des abus et mensonges. Grâce à l’essor et à l’apparition d’Internet, les citoyens ont la possibilité de dénoncer, eux-mêmes, des dérives. En effet, les internautes sur Facebook, par exemple peuvent par un seul clic dénoncer des abus. Ce « journalisme citoyen », comme le dit Paul Starr dans La démocratie peut-elle survivre dans les journaux ? (apparu dans le Courrier International), garantit une protection pour les citoyens et maintient donc la présence du quatrième pouvoir.
Ensuite, de nos jours, le peuple peut s’informer et chercher l’information là, où il le désire. À cause de la grande diversification des médias, par le Web et le numérique par exemple, les citoyens ont