Le keynesianisme
L1 AES – TD1
TD6 – LE KEYNESIANNISME (II)
Exercice 1 : Le comportement de consommation des ménages.
La propension moyenne à consommer (PMc), définie par Keynes grâce au rapport [pic], représente la part du revenu (Y) consacré à la consommation (C). La propension marginale à consommer (Pmc) est quant à elle définie grâce au rapport [pic] et représente la variation de consommation (ΔC) entraîné par l’ajout d’une unité de revenu (ΔY).
(C) [pic] M C’ [pic] D N [pic]
O (Y)
Le point N, qui est à l’intersection de la droite de consommation (DC’) et de la bissectrice (OM), est le point de bascule entre l’épargne et la désépargne. C’est donc en ce point que le revenu Y est égal à la consommation C. On le qualifie de seuil d’épargne. La zone bleu, à gauche du point N, est la zone de désépargne. C’est-à-dire que Y < C. Et puisque la consommation est plus importante que le revenu, dans cette zone, on crée du déficit. D’ailleurs, la propension moyenne à consommer est supérieur à 1. Cela veut donc dire que l’on consacre plus de 100% de nos revenus à la consommation. Il a donc bien augmentation du déficit. A contrario, la zone rouge est celle de l’épargne. On a donc Y > C. Puisque l’ensemble des revenus ne sont pas utilisé dans la consommation, on crée de l’épargne (car Y = C + S). Le point D correspond à l’ordonnée à l’origine de la droite, dont l’équation est de la forme :
Pmc.Y+ C0. Le segment [OD] correspond donc à la consommation incompressible, soit la part de consommation indépendante des variations revenus (à revenu nul, on peut parler de consommation de survie).
Exercice 2
Soit une équation de consommation: C = 0,8Y + 100. Cette équation est une fonction affine de la forme y = ax+ b. On peut en déduire que sa représentation graphique est une droite croissante dont l’ordonnée à l’origine coupe l’axe des ordonnées en C0 = 100, soit la consommation incompressible. Le coefficient directeur de la droite