Le Libertinage au XVIIIe siècle et dans La Fausse Suivante de Marivaux

Intro:

L'évolution de la notion de libertinage, apparue au XVII° et qui atteignit son paroxysme au XVIII° siècle et s'est développé principalement dans les classes sociales élevées: les nobles et les érudits philosophes des lumières. Elle se décline néanmoins sous différentes formes intégrant des valeurs différentes comme la manipulation morale et sexuelle, l'athéisme, le non respect des règles établies etc.

Pb:
Nous verrons comment les libertins d'esprit et des mœurs constituent une critique dans le siècle des lumières et plus particulièrement chez Marivaux dans la fausse suivante.
-Libre penseur / libertin des mœurs
-libération des contraintes religieuses et philosophiques: libre penseur

1. Le Libertinage et ses principes

DEFINITION: Libertin signifie «affranchi» en latin : affranchi de toutes doctrines religieuses mais au XVIIIe devient également une transgression de la morale
«C'est l'habitude de céder à l'instinct qui nous porte au plaisirs des sens, il ne respecte pas les mœurs mais ne s'affecte pas de les braver, il est sans délicatesse»
Le mot de libertinage va jusqu'à désigner, toute frivolité ou liberté de comportement. - refus des contraintes absence de gênes dépravation morale quête du plaisir-plaisir de la chair

Éducation: strict et les auteurs critiquent cette éducation qui peut être la raison de cette génération de débauche, la source du mal. Les femmes recevaient une éducation plus strictes encore. Intellect réservé aux hommes donc débauche dans le temps libre.
La Religion: Le libertinage chez les philosophes et les érudits: les dogmes et les ordres établis remis en cause, libertin de pensée, qui ne croît plus en Dieu, aucune autorité supérieure à celle de sa conscience.
Égalité: libertinage autant pratiqué par les femmes que par les hommes. Certaines utilisant la manipulation ect... une certaine égalité des sexes, aussi bien chez les femmes que chez les