Description texte : La promenade en barque. p253-254 Rapport étroit entre les personnages et la Nature. Série d'ambiguités et d'oppositions => lutte des personnages et calme de la nature. Evolution du texte vers l'émergence d'une harmonie commune, d'une unité conquise sur la désunion. Dépassement des contradictions, unis ce qui est initialement séparé. Se traduit par des oppositions lexicales ou un lexique de l'union et de l'unification. Par référence à Platon, la "créature rêvée" est l'androgyne. Ce texte sur l'union cherche à créer toutes les figures possibles de la fusion, de la réunion des contraires. Union entre le tumulte sentimental et la paix naturelle. Union des hommes eux-mêmes par l'association du "nous". Fusion de toutes les formes d'art (la poésie, la peinture, la musique) => Tous les degrés de la création (créature + artistique). Extrait qui commence par "Nous sortons par la petite porte" => Henriette, Félix et Madeleine (trinité familiale). Après : "le calme de la Nature qui marche insouciante de nos luttes" => nous en action. "n'exerce-t-elle pas sur nous un charme consolateur ?" => Un nous collectif (les hommes et les femmes en général). On passe insensiblement du "nous regardions les herbes" puis d'un nous complètement général. Le "nous" devient aussi le "nous" des deux amoureux ("volupté" etc ...), la nature les aides les apaises. Renvoit donc à deux personnes, Madeleine est exclue. Madeleine est une métaphore, elle est la "vivante expression des âmes", elle représente la fusion des êtres, le bonheur, de la communion des âmes. C'est une entité qui représente ce qu'éprouve les autres. D'un côté, le masculin et le féminin vont fusionner et de l'autre côté, ça va être cet être unique que sont devenus Félix et Henriette communiant avec la nature avec en face d'eux Madeleine, représentant presque le fruit de leur amour. Métamorphose radicale et à la fin, de l'extrait, le "vous" de la destinataire domine plus, avec un "nous" qui continue