Le management suèdois
La Suède a une organisation plate et décentralisée. La position due au poste ou même le statut social a très peu d’influence sur les interactions personnelles au sein de l’organisation.
Le manager Suédois, malgré son titre, ne bénéficie pas de passe-droits; chacun dans l’organisation a les mêmes droits et chacun peut s’exprimer et participer à la stratégie de l’entreprise.
Les employés sont écoutés et leurs idées sont prises en considération quelque soit la position de leur auteur.
Ainsi l’employé peut dépasser ses limites sans en référer et surtout sans crainte de son responsable direct.
En Suède, les employés sont encouragés à faire preuve d’initiative au sein de leur entreprise et ainsi à prendre des responsabilités.
ð On peut donc considérer le management suédois comme plus démocratique, où les supérieurs ne sont pas seuls à décider.
Les règles sont peu nombreuses et sont flexibles selon la conjoncture.
Le changement peut intervenir et créer une rupture avec des habitudes managériales sans que cela bouleverse les employés et ne les effraient. En Suède, il est bien vu de ne pas montrer ses ambitions au sein de l’organisation ; on essaie de rester modeste et de camoufler ses envies ; les personnes carriéristes et qui se vantent de leur succès ne sont pas appréciées. La qualité de vie est prioritaire sur la carrière et le statut matériel.
L’égalité sociale est grande tout comme celle qui existe entre les sexes. Les dirigeants dans les cultures féministes comme la Suède ont pour rôle de garantir le bien-être de leurs employés et de prouver leur intérêt pour la responsabilité sociale.
Ingvar Kamprad, patron fondateur d'Ikea, se rallie notamment au mouvement de féminisation des postes de direction qui gagne la Scandinavie. Le PDG a constaté le faible nombre de femmes occupant des postes à haute responsabilité au sein de son groupe. Cependant il n’a pas donné de précisions sur les changements à effectuer mais compte