Le meilleur des mondes
Le meilleur des Mondes décrit ce que serait une dictature parfaite, elle aurait les apparences de la démocratie mais serait en réalité une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Dans ce nouveau monde les Hommes sont « conditionnés », c'est à dire que les dirigeants ont fait en sorte que aucuns êtres humains ne puissent penser par lui même, ils sont sous influence pour que le bonheur règne. Aldous Huxley a réussi à nous emporter dans un univers complètement différent du notre. Cette société en apparence idyllique cache à l’intérieur une véritable dépendance des Hommes qui y vivent. Dans le passage étudié, le nouveau monde est confronté à l'ancien monde. Mais cette confrontation va avoir deux points de vues différentes.
Comment ce passage introduit-il l'ancien monde au monde moderne ? En quoi le présent va-t-il être confronté au passé ?
Dans un premier temps, le sauvage donne son point de vue sur le monde d’aujourd’hui.
Le chapitre où se trouve l'extrait commence par une conversation entre l'administrateur, Mustapha Meunier, le Sauvage, Helmholtz et Bernard. L'administrateur les a convoqué suite à l’altercation qui c'est passé à l'hôpital avec les Gammas. La discussion tourne autour de la civilisation. Tout d'abord, le passage étudié débute par « Pourquoi ne leur faites-vous pas plutôt voir Othello ? ». Tout de suite le Sauvage met le ton à la conversation, il parle de l'ancien temps, le monde avant Ford. Les citoyens du meilleur des mondes eux ne connaissent pas ce types de lecture, elle est proscrite parce qu'elle est vieille. Cette société vit dans le présent et non dans le passé. Le Sauvage, John, quand à lui vit toujours dans le passé. Il a été élevé dans une réserve, élevé par des « sauvages » donc il a une vision très différentes des gens civilisés.
Pour montrer son point de vue, John va insister vigoureusement sur la lecture du livre Othello. Il y a ici une répétition