Le moi n'est pas maitre dans sa propre maison
Sigmund Freud, introduction à la psychanalyse (1916)
L’extrait étudié provient de « l’introduction à la psychanalyse » de l’auteur S. Freud, médecin neurologue de carrière, chercheur en psychanalyse et inventeur de cette science.Le texte aborde la révolution Copernicienne, l’évolutionnisme de Wallace et Darwin ainsi que la psychanalyse de Freud. Ces trois thèmes, autrement nommés « les trois blessures de l’humanité » présentent le point de vue de l’auteur sur la conscience humaine. La première démontre que l’Homme n’est pas au centre de l’univers, la seconde que l’Homme n’est pas une espèce privilégiée et enfin la psychanalyse prouve que l’Homme n’est pas totalement maître de ses pensées.Ces trois exemples permettent a Freud de tenter de répondre à la question : « La conscience est elle souveraine ? »En effet, Freud veut prouver que l’Homme n’est pas maître dans sa propre maison (cf : Une difficulté de la psychanalyse) en démontrant que la conscience est une minuscule part de l’inconnu inconscient. La maison serait donc dirigé par des hôtes intempestifs qu’on ne peut gouverner. Freud cherche a démontrer que la souveraineté du « moi », petit despote vaniteux, est toute relative.
La première humiliation de l’Homme est infligée par Copernic, en effet, il exprime et démontre que l’Homme n’est pas le centre de l’univers grâce à la science astronomique.L’Homme se considère d’une certaine manière comme le maître du monde. En effet, il exploite la terre et ses ressources naturelles, tente de civiliser les animaux, ne se préoccupe pas de l’impact qu’il peut laisser pour les générations futures, essaye de défier les éléments et, à l’heure actuelle, se bat contre d’autres hommes pour la conquête d’une terre inconnue à mettre à sa merci : l’espace. A plus petite échelle, l’Homme démontre sa toute puissance utopique par son égoïsme naïf ; ce qui lui permet de tout rapporter à son « moi », immédiatement alors même