Le mythe
Platon va prendre la métaphore familiale, et Garelli souligne et dit que la métaphore de Platon est bien mais en réalité la mère n'est pas si informe que ça (l'utérus n'est pas si informe que ça). L'image de la mère (ou de la femme) pour parler de la chôra est insuffisante car l'utérus est un lieu et qu'il faut un non lieu.
En ce sens dit Garelli, pour bien comprendre ce qu'est la chôra il faudrait remonter au chaos de Désiode, voir au gouffre et au tatare.
Jacques Derrida qui a écrit un livre qui s'intitule Khôra. Il est philosophe contemporain, qui enseignait aux États-Unis, qui n'a jamais enseigné en France. Il est très méconnu en France.
*Qu'est ce que souligne Derrida ?
Il souligne que d'abord on ne devrait jamais parler de LA Khôra. Il n'y a rien de pire que de traduire chôra car dès que l'on traduit chôra, on reduit chôra. De plus, il ne faut pas dire LA chôra, car cela spécifie la chose et la désigner comme un lieu. Il faut utiliser des termes, qui d'une certaine manière, ne voient pas la racine de Khôra. Khôra a la même racine que Kaos (= s'ouvrir, la béance). On peut établir un lien entre chôra et chaos.
Il s'agit bien d'un raisonnement bâtard, voir d'un rêve. La philosophie contemporaine devrait trouver un autre type de logos pour traiter d'objet dont elle n'est jamais parvenue à parler.
Dans Khôra, il n'est pas question de