Le négationnisme, une réalité qui dérange
Pour faire simple, le négationnisme est le fait de nier totalement un génocide ou un massacre de masse. Notons que ce terme était au tout début lié uniquement à la Shoah, mais qu’aujourd’hui il touche bon nombre d’autres massacres tel que, par exemple, le massacre de la population arménienne par l’Empire Ottoman, plus ancien lui, en 1915 et 1916.
Le révisionnisme, lui, a une connotation totalement différente, il désigne les personnes qui, contrairement aux négationnistes, ne nient pas mais « révisent » des faits, remettent en doute certains éléments, par exemple, qu’il n’y a pas eu tel nombre de morts dans une chambre à gaz sous le troisième Reich, mais un nombre plus minime.
Ces négationnistes et révisionnistes sont présents partout dans le monde depuis la Shoah, mais quels sont exactement leurs preuves et leurs arguments ? Quelles preuves/éléments de l’Histoire les contredisent ? Et chose plus importante encore : doit-on les laisser s’exprimer ou doit-on les faire taire ?
« Un mensonge qui fait ses preuves assez longtemps devient réalité. »
T. Benacquista, Quelqu’un d’autre, France, Gallimard, 2003. La première chose à dire sur les négationnistes, et surtout la plus importante, la plus extrême, est tout simplement, outre le fait qu’ils disent que la Shoah n’a jamais existé, qu’il s’agit d’un complot mondial dont bénéficieraient uniquement les juifs