Le Parnasse.
José-Maria DE HEREDIA, l’un des plus grand poète parnassien, est l’un des plus fidèle disciple du chef de fil du mouvement, LECOMPTE DE LISLE. Ce dernier se fera entouré de plusieurs écrivains qui à eux tous, deviendront l’école des poètes parnassiens. Ils développeront les grandes règles et doctrine de cette nouvelle littérature, contraire au romantisme. C’est à son maître et grand ami que l’auteur de notre recueil dédira son œuvre.

Les Trophées est donc un recueil de poésies parnassiennes dont la première publication intégrale s’arracha en quelques heures. Sorte de légende des siècle sans toutefois en être réellement une, l’œuvre aborde l’histoire de l’humanité selon le point de vue poétique de l’auteur, faisant de celle-ci l’une des plus représentative de l’esthétique parnassienne.

José-Maria DE HEREDIA transmet l’histoire de la façon dont il la perçoit.

Tout d’abord le parnasse a pour principe l’impersonnalité. Contrairement au romantisme qui se laisse aller à ses émotions, au cours de ses pensées et à son culte du sentiment, le parnasse cherche a épurer ses lignes rendant leur poésie plus descriptive, plus sereine et plus équilibré, permettant au mouvement d’éterniser les grandes émotions et les grands pensées philosophiques sans tomber dans le lyrisme. Mais cette perfection ne peut être atteinte uniquement si l’on ne se laisser pas aller à l’imagination car celle-ci engendre une dispense de travail. En effet, le mouvement a pour mots d’ordre le travail poétique. Cela oblige à une certaine retenue et un travail assidu, qui aboutira ainsi à la beauté et au sens de l’équilibre. L’utilisation du sonnet tend à cette excellence. C’est en revenant à une forme classique et typique du XVIe siècle, que les parnassiens visent à une perfection de la forme. C’est pour servir ces deux règles qui sont le principe de l’impersonnalité et le travail assidu que l’auteur de Les Trophées s’est penché un quart de siècle sur son œuvre. Ce fait prouve belle