LE PARTAGE MACONNIQUE
Vénérable maître et vous tous mes S et F en vos grades et qualités, ma planche de ce jour traitera :
DU PARTAGE
Comment le définir ?
En introduction je commencerai par une petite « mise à nu » personnelle. Il y a quelques années, j’ai connu dans ma vie profane une période difficile durant laquelle j’ai connu le vide affectif qui suit le deuil d’un conjoint : Ne plus partager un lit, un repas, des idées, des souvenirs et même une dispute !, le silence était devenu mon compagnon dans ma solitude. J’avais le sentiment d’être morte socialement et spirituellement alors, entrer en maçonnerie, a été pour moi un réel retour à la vie. J’avais enfin retrouvé une nouvelle famille avec laquelle je pouvais partager mes joies et mes peines, j’existais à nouveau.
Cette confession a pour objectif d’illustrer ce que représente pour moi, partager, et bien c’est exister !
Alors, ce partage, comment est ce que je le conçois?
Quand on s’arrête sur la définition grammaticale du mot partage, on constate qu’elle est double :
Premièrement, elle signifie division, fractionnement, séparation, répartition etc. des mots dont le sens est très dur, provoquant l’éclatement d’un tout. C’est tout ce qui touche, entre autre, au domaine matériel et qui est souvent source de conflits familiaux et sociaux.
La seconde partie de la définition du partage, contrairement, signifie, avoir en commun, partager un avis, des valeurs, une tradition, un savoirfaire etc.
D’un point de vue idéologique, le partage est une des bases de l’entraide morale et sociale, désignée comme le « concept économique de l’échange réciproque et volontaire, de ressources et de services au profit de tous »
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C’est le partage des biens et des ressources intellectuelles de tout un chacun, d’où provient le vrai développement et que l’on retrouve dans divers groupes « communautaires ».
Je pense que les humains se regroupent, parce que chacun a besoin des autres, pour satisfaire ses