Le port autonome de nouvelle calédonie
Le sujet proposé à l’étude, est centré sur le fonctionnement du port autonome aujourd’hui, qui fut implanté en 1854 par le capitaine de vaisseau Tardy de Montravel, sur la rade de Port de France (Nouméa). Depuis le 1er janvier 1968, le port autonome de Nouvelle-Calédonie est considéré comme un établissement public, qui aujourd’hui possède des fonctions commerciale et industrielle et qui a pour mission d’assurer l’administration, l’entretien, l’exploitation et le développement du port de Nouméa et des installations portuaires de Wé (Lifou).
En quoi le port autonome est-il un aménagement stratégique pour la Nouvelle-Calédonie ?
La réponse à la question progressera en trois temps. Le premier s’attachera à expliquer le rôle d’interface du port à plusieurs échelles, puis dans un deuxième en quoi le port est-il un pôle économique moteur de la croissance, tandis que dans un troisième temps seront analysées les difficultés et les perspectives pour mieux servir les intérêts économiques de la Nouvelle-Calédonie.
Grâce à une superficie de 1000 Ha qui regroupe les différentes installations portuaires réparties entre la grande et la petite rade, le port permet d’accueillir de nombreuses catégories de navire, ce qui le place au statut d’interface connectée à plusieurs échelles.
D’une part à l’échelle mondiale pour les flux internationaux. L’ensemble des produits importés en Nouvelle-Calédonie sont reçus par le port de Nouméa. Le trafic international représente environ 1/3 du trafic total. Toute la marchandise destinée à la consommation de la population est déposée au port, c’est à dire les produits alimentaires (32%) suivi à part égales des produits manufacturés et des matériaux de construction (22%). Le port est une plateforme maritime pour les industriels calédoniens, dépendants de l’approvisionnement en matières premières et en équipements de production.
D’autre part à l’échelle locale avec les flux